
Renaissance
"Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu"...
Evangile de Jean 3.3



Les autres religions du monde
La religion a toujours joué un rôle prépondérant dans la vie de l'homme que ce soit sur le plan social ou sur le plan individuel. Depuis le commencement des temps, même si l'homme a abandonné le Dieu créateur et sauveur, il a construit son chemin dans une religion ou une croyance particulière. Voici les principales religions du monde : L'Islam, l'Hindouisme, le Bouddhisme et les croyances asiatiques, l'Animisme et les rituels ancestraux....


L'islam et le monde musulman
L'Islam a pris naissance en Arabie Saoudite, il a pour fondement le Coran, qui aurait été révélé à Mahomet par l'ange Gabriel. Mais avant de voir l'essentiel de la religion musulmane, il faut dire que l'origine soit disant "divine" est une imposture ou un mensonge, car il est écrit dans l'épître de Paul aux Galates, que" même si un ange du ciel annonce un autre évangile que celui que je vous ai annoncé, qu'il soit anathème" [Galates 1. 8-10]. Mahomet naquit vers 570 après J.C. à la Mecque au sein de la tribu des Quraychites, il fut élevé par son oncle Abou Talib et à l'âge de 25 ans, il épousa une riche veuve nommée Khadidja, qui organisait des caravanes vers la Syrie. C'est à l'âge de 40 ans que Mahomet aurait eu la visite de l'ange Gabriel, qui lui enseigna la parole divine et qui devint " le prophète d'Allah". Il enseigna à son entourage l'enseignement reçu de l'ange. Il gagna des fidèles, mais il y eut aussi des opposants qui voulaient l'éliminer. Mahomet dû fuir à Médine. Durant sa fuite, le prophète d'Allah transmit ses révélations et posa les bases d'une organisation sociale, religieuse et juridique. Les tribus locales le soutinrent dans une guerre contre les opposants et qui s'acheva par la conquête et la conversion de la Mecque. Il revint à la Mecque l'année de sa mort, qui s'appelle "l'année de l'adieu" le pélerinage qui est l'un des cinq piliers de l'Islam. Mahomet mourut en 632 après J.C. sans avoir désigné de successeur.
L'enseignement de l'Islam
Mahomet ne savait ni lire ni écrire, il eut une révélation qui s'étala sur 23 ans. Les rédacteurs du Coran sont inconnus. Les musulmans sont convaincus qu'il a été directement écrit par Dieu [Allah ] et donné à Mahomet et ses disciples pour être l'accomplissement final de la révélation divine. Nous avons vu qu'il ne peut pas y avoir un autre évangile que celui qui a été annoncé par les apôtres de Jésus Christ. Ce n'est qu'après la mort de Mahomet que les textes furent réunis par le calife Othman, qui fixa le texte officiel du Coran. Ce calife sera assassiné par les partisans d'Ali, [cousin et gendre du prophète]. A la mort d'Ali, le monde musulman sera désormais divisé en trois courants : Sunnites [90%], Chiites [10%], Kharidjites [1%] des musulmans. Néanmoins tout musulman croit en l'existence d'un Dieu unique [Allah] et à sa parole révélée dans le Coran, qui, seul a autorité pour préciser les croyances de l'Islam. Le texte définit six croyances fondamentales : La croyance en Dieu - L'existence des anges - La croyance aux prophètes - Les livres révélés - La résurrection des morts - Le jugement des hommes selon leurs oeuvres. L'adhésion à la foi musulmane implique cinq obligations cultuelles qui sont appelées les cinq piliers de l'Islam : La profession de foi - la prière - l'aumone - le jeûne du Ramadan - le pélerinage à la Mecque
L'expansion de l'Islam
L'expansion de l'Islam s'étend jusqu'au XVème siècle environ, les Arabes se taillent un immense empire, qui s'étend de l'Inde aux côtes du Portugal et comprenant tout le Maghreb, mais les Ottomans prennent le relais des Arabes à partir du XIème siècle. En Europe, la prise de Constantinople en 1453 marque l'apogée de l'empire ottoman, conquête qui comprend aussi une grande partie des Balkans. Depuis le XVIème siècle, l'Islam n'a réalisé aucune conquête territoriale, mais la plupart des territoires conquis sont depuis restés musulmans. Aujourd'hui l'islam compte plus de 1 milliard 600 millions de musulmans dans le monde, son expansion est surtout démographique et culturelle du fait de l'immigration de certaines populations musulmanes, même si l'on dénombre quelques groupes fanatiques qui veulent conquérir des pays comme l'Irak, la Syrie, le Pakistan ou certains pays d'Afrique noire pour fonder un état islamique. Quel que soit l'avenir de l'expansion musulmane, il y a une vérité qui n'apparaît pas dans les croyances et les pratiques de l'Islam : Comment règlent-ils le problème du péché et de la justice de Dieu ? Car il est écrit que seule la foi en Jésus Christ rend l'homme juste. Lire Jean 3. 16-21, Romains 1.16-17, Romains 3.9-26, Galates 1.6-10




L'hindouisme dans le monde
L'hindouisme est pratiqué par 700 millions d'individus dont 650 millions d'Indiens, il constitue la 3ème religion dans le monde. Il imprègne profondément la culture et la vie quotidienne des Indiens , mais il est vécu de façon différente selon les couches de la société. L'origine de l'hindouisme remonte à un passé lointain, qui serait de 2000 ans avant notre ère. [ L'époque des patriarches de la Bible tels que Sem, Japhet, Cham]. Plus tard, environ 1000 avant J.C. les Arias qui désignent "les nobles" " en sanskrit, vont envahir l'Inde. La rencontre entre les traditions religieuses de l'Indus et celles des Arias va progressivement donner naissance à une culture nouvelle dont les croyances religieuses sont consignées dans les Veda. Ce sont les textes sacrés " révélés" par les divinités à des sages nommés rishi sous forme d'hymnes, de poèmes et de récitations. Divisé en 4 livres, les Veda sont les plus anciens textes sacrés de l'Inde.
La religion et la culture de l'hindouisme
Les divinités de l'hindouisme sont nombreuses, on dit qu'il en existe 33 millions. Les plus anciennes symbolisent les puissances naturelles [soleil, lune, vent, feu...], mais ce polythéisme originel a évolué vers la croyance en un dieu unique et suprême, qui peut prendre trois formes : Brahma, Shiva et Vishou, que l'on appelle " la trinité hindoue",
Le culte qui leur est consacré revêt des formes variées. Il y a la vénération de la forme féminine de Shiva sous l'un de ses noms [Parvati, Kali, Durga], ou l'un des avatars de Vishou comme [ Rama et Krishna ]. La religion est le fondement de l'organisation sociale et politique de l'Inde. La conception brahmanique [ hégémonie des prêtres], issus des Veda institue la division de la société en quatre castes étanches : La caste des prêtres ou érudits [ brahmana ] - La caste des nobles et des guerriers [ kshatriya ] - La caste des artisans et des paysans [ vaishya ] - La caste des serviteurs [ shudra ]. Mais le reste de la population est hors-caste et s'appelle "Intouchable". Depuis une loi de 1955, les intouchables bénéficient d'emplois publics pour favoriser leur promotion sociale. Toutefois, le système des castes perdure dans de nombreux secteurs de la vie sociale indienne. L'hindou est tolérant dans ses principes, mais il ne comprend pas qu'un Indien puisse sortir de son système religieux pour adhérer à un autre.
Le fondement de l'hindouisme
L'ensemble des croyances de l'hindouisme repose sur une conception de l'ordre du monde auquel l'homme doit se conformer en respectant les rites. Cependant une croyance fondamentale sous-tend l'hindouisme, c'est le caractère cyclique de l'univers et de la vie humaine. En effet, les hindouistes croient à l'immortalité de l'âme, la mort n'est qu'un passage vers une nouvelle vie terrestre. L'âme de tout être vivant est soumise à un cycle infini de réincarnations qui s'effectuent en fonction du karma, c'est-à -dire des mérites accumulés dans cette vie et dans les vies antérieures. L'âme ne peut se délivrer de ces renaissances perpétuelles que par un niveau suprême de conscience où elle trouve le repos et la paix. On constate que cette croyance est contraire à la réalité de l'âme, qui est dépersonnalisée puisqu'elle se réincarne à nouveau. La parole de Dieu nous enseigne que notre âme attend la résurrection d'un corps spirituel qui ne pourra plus être corrompu par la mort. De plus, le salut de l'âme et du corps ne s'obtient pas par le mérite des bonnes oeuvres, mais par la foi en Jésus Christ. [ Lire 1 Corinthiens 15.1-58, Galates 2. 15-21 ].






L'enseignement du Bouddha
Le Bouddhisme dans le monde
Le Bouddhisme désigne la doctrine philosophique et religieuse qui a été élaborée en Inde au milieu du VIème siècle avant J.C. par un prince originaire du nord de l'Inde nommé Siddharta Gautama. Le Bouddhisme est aujourd'hui la quatrième religion du monde après le christianisme, l'islam et l'hindouisme comptant plus de 600 millions d'adeptes dans le monde. Le prince Siddharta Gautama ou Le Bouddha est né vers l'an 560 avant notre ère. Il menait une existence heureuse et protégée dans le luxe du palais royal. Mais un jour, lors d'une de ses sorties il prit conscience des douleurs de la vie en rencontrant un vieillard, un malade, un cadavre et un moine mendiant. Désormais, obsédé par cette souffrance et du moyen de s'en affranchir, Siddharta abandonna son épouse et son enfant et décida de changer d'existence. Plusieurs années durant, il mena une vie d'ascète qui lui sembla bientôt aussi vaine que le luxe qu'il avait connu. C'est alors qu'il comprit que la vérité se trouve dans la "voie du milieu". Quelques temps plus tard, alors qu'il méditait sous un figuier, il reçut l'illumination ou "Eveil"[ bodhi] et devint ainsi le bouddha, celui qui est "éveillé".
L'illumination consiste à avoir l'intuition que toute vie est douleur et la connaissance de savoir s'en libérer afin d'atteindre la sérénité absolue ou Nirvana. Il n'y a ici aucune révélation divine, ni mission prophétique, mais la construction d'une philosophie d'un homme qui voulut percer le mystère de la souffrance dans l'existence humaine. C'est à Sarnath, près de Bénarès que Siddharta énonça pour la première fois les quatre saintes vérités qui sont le fondement de la doctrine Bouddhique. Il s'exprimait le plus souvent par paraboles, il prêcha une quarantaine d'années et suscita de son vivant de nombreux disciples. Il mourut à l'âge de 80 ans, mais sentant sa mort venir, c'est simplement qu'il s'adressa une dernière fois à ses disciples en leur rappelant que tout ce qui vit doit mourir, et que la mort n'est que la disparition du corps : "Celui qui ne voit que mon corps, ne me voit pas en vérité. C'est celui qui accepte mon enseignement qui me voit réellement". L'enseignement du Bouddha consiste à faire sortir l'homme de la suite infinie de souffrances qu'il rencontre au cours de ses vies successives, alors que dans l'hindouisme, chaque réincarnation est déterminée par les actions de la vie antérieure de façon perpétuelle. Ainsi,à la différence de l'hindouisme, le Bouddha a su donner à ses adeptes un espoir d'échapper à la souffrance. Bouddha a dégagé quatre vérités qui marquent la progression de sa réflexion : 1. Tout est souffrance dans ce monde : naissance - vieillesse - maladie - mort - l'union avec ce que l'on aime pas - la séparation detout attachement 2. La souffrance naît du désir sous toutes ses formes, c'est le désir qui enchaîne l'homme au cycle infini des réincarnations 3. La suppression de la souffrance s'obtient par l'extinction du désir et par le détachement 4. Le chemin qu'il faut suivre pour anéantir la souffrance est celui de la noble octuple voie. La quatrième vérité énonce les huit étapes de la noble octuple voie, laquelle fournit à l'homme les moyens concrets pour atteindre le salut qui s'appelle Nirvana. Voici les huit étapes de la voie : Des croyances justes - Une volonté juste - Des paroles justes sans mensonge ni bavardage inutile - Des actions justes - Une façon de vivre juste - Des efforts justes pour nous débarrasser d'états mentaux néfastes - Une pensée juste - Une méditation juste qui doit nous faire reconnaître l'impermanence des choses. La doctrine bouddhique exige une discipline et un entraînement, elle présuppose de se retrancher du monde et de vivre en communauté dans un monastère. Comme nous l'avons déjà vu avec l'hindouisme, la recherche de la justice et du salut ne s'obtient pas par la méditation, ni par des oeuvres justes enseignées par le Bouddha, mais par la foi en Jésus Christ. Romains 1.16-17, Galates 2. 15-21
Les croyances asiatiques
Le confucianisme
Le Confucianisme est une doctrine philosophique, politique et morale qui se réclame de Confucius. Elle n'a jamais été conçu pour être une religion, mais s'apparente plutôt à une sagesse pratique. Cependant, un culte religieux a été rendu à Confucius et ses idées ont été récupérées par le pouvoir impérial. Elles deviendront la clé de voûte de la doctrine politique officielle de la Chine.
Qui était Confucius ?
Il était contemporain de Bouddha, né en Chine d'une famille pauvre, il vécu de 551 à 479 avant JC. Il put néanmoins faire des études et à 22 ans, il ouvrit une école et forma des disciples. Puis; il se mit à voyager à travers la Chine pour offrir ses conseils aux gouvernants. Plus tard, il regagna son pays natal où il devait se consacrer à l'enseignement jusqu'à sa mort.
Les principes de Confucius
La pensée de Confucius est dominée par l'idée de l'ordre social. Le spectacle des malheurs et du déclin de la société de son temps l'incite à chercher des recettes susceptibles de rétablir le sentiment de bien public. Pour lui, la morale est inséparable de la politique, chacun doit s'efforcer d'atteindre la perfection pour contribuer à la cohésion de sa famille et de l'Etat. L'harmonie sociale découle du principe de l'autorité respectée : Le souverain obéit au ciel, le sujet au souverain, le fils à son père, la femme à son mari, le cadet à l'aîne. Chacun est ainsi maintenu en sa juste place en témoignant du respect envers son supérieur. Pour la bonne marche de la société, il faut aussi se conformer aux rites : Le culte des ancêtres et pour l'empereur, le culte du ciel.
Les 5 grandes vérités de Confucius : Le respect de soi et d'autrui - La générosité - La loyauté le zèle et la bonté. Il enseigna aussi trois qualités essentielles : La prudence - la piété et le courage. Cultiver et développer ces qualités permettent d'instaurer des relations sociales harmonieuses. L'histoire de la Chine a été marquée par le Confucianisme, le Taoïsme et le Bouddhisme. C'est la combinaison de ces 3 doctrines religieuses et philosophiques qui caractérise encore aujourd'hui la culture chinoise. Même si les principes de Confucius ressemblent aux vertus chrétiennes, la mise en pratique est quasi impossible, car cela demande une très grande sagesse et volonté. Dans l'enseignement de Jésus Christ, le chrétien peut mettre en pratique ces vertus grâce à l'oeuvre du Saint Esprit, afin que l'homme ne marche plus selon les désirs de la nature humaine, mais selon l'Esprit de Dieu. Lire Romains 8.1-11, Galates 5. 16-26
Le Taoïsme de Lao Tseu
Le Taoïsme est une philosophie qui tire son enseignement de l'observation de la nature et des énergies vitales, où les contraires s'engendrent et se complètent dans un mouvement infini. Les principes de base ont influencé le confucianisme et le bouddhisme. Les chinois ont d'abord connu une religion de type animiste où la nature et ses phénomènes étaient divinisés. Sur ce fond ancestral s'est greffée une philosophie basée sur une conception du monde dont l'initiateur est Lao Tseu, contemporain de Confucius et Bouddha au Vème siècle avant J.C. Mais c'est à partir du IIème siècle que s'est développé un taoïsme religieux avec des rituels. A la pensée de Lao Tseu se sont adjoints pratiques ésotériques, culte des esprits et diverses superstitions. Au VIIème siècle après J.C. la rencontre de la sagesse taoïste et bouddhique a donné naissance au bouddhisme chan qui se répandra au Tibet et sera le précurseur du Zen au Japon. Aujourd'hui, le Taoïsme cohabite en Chine avec d'autres croyances, mais a toujours gardé un principe commun : La reconnaissance du principe des contraires.



Le principe philosophique du Tao

Tao est un mot chinois qui signifie la "voie". Il n'a ni début ni fin, il contient tout, le temps, les choses et leurs contraires. Pour un taoïste, l'univers englobe chaque être dans un courant infini qui s'écoule en équilibrant les forces opposées, car rien n'est stable, ni indépendant, toutes choses sont mouvantes et interdépendantes. L'observation de la nature révèle la dynamique des énergies vitales du yin et du yang, principes contraires, qui ne sont pas dualistes mais complémentaires. Le yin est féminin, froid, passif et absorbant, le yang est masculin, chaud, actif et pénétrant. Selon Lao Tseu, il est vain de traduire le principe Tao par des mots, car le Tao ne s'explique pas, il se ressent. La connaissance de la vraie nature des choses ne s'acquiert pas par le raisonnement logique, il s'expérimente en opérant un vide mental parfait. Les taoïstes disposent de textes majeurs : le dao-jiu [ Classique de la voie de la vertu ], c'est un ensemble de sentences et de paraboles écrits en prose rythmée que l'on attribue à Lao Tseu. La recherche de la perfection et de l'harmonie avec la nature de toutes choses supprime la capacité humaine d'évaluer quelque chose, d'appendre à connaître le bien et le mal. Lorsque le chrétien parvient à cette connaissance du bien et du mal, il atteint la perfection, qui consiste à avoir l'expérience de la justice. Lire Genèse 3.20-24, Hébreux 5. 11-14
L'animisme et les rituels



Une religion de la nature
Beaucoup d'hommes croient que les phénomènes naturels sont dus à l'action de forces invisibles. Des intermédiaires comme des sorciers ou chamans s'attribuent le pouvoir d'influencer ces forces par leurs rites et leurs prières. Les peuples proches de la nature dépendent pour leur survie de phénomènes sur lesquels ils n'ont aucune prise : l'abondance du gibier, la pluie pour les récoltes, la victoire dans les combats, l'absence d'épidémies... Les religions de ces peuples présentent entre elles des points communs : Elles attribuent une âme aux animaux et aux phénomènes naturels, prêtant à des divinités ou aux esprits des ancêtres le pouvoir de déclencher des évènements favorables ou d'arrêter des catastrophes. On regroupe toutes ces croyances sous le nom d'animisme. Autrefois, les Indiens d'Amérique du nord avaient des croyances animistes où les sorciers invoquaient les esprits par des rituels. Les religions de l'Antiquité latine et grecque étaient de ce type : dieux et demi-dieux intervenaient dans les affaires humaines et manifestaient d'ailleurs toutes les passions et tous les défauts des mortels.
Aujourd'hui, de multiples formes d'animisme sont pratiquées par des peuples aussi divers que les habitants de la Sibérie, les Papous de Nouvelle Guinée, les Indiens d'Amazonie ou de nombreuses ethnies des pays d'Afrique noire. Les rituels animistes sont variables d'un peuple à l'autre. Tantôt on nourrit de poulets le caïman sacré, tantôt on doit prier le génie de l'arbre pour avoir des fruits... Plus de 100 millions de personnes dans le monde pratiquent les croyances animistes, mais il y a un certain nombre d'entre eux qui tout en conservant des pratiques animistes ont adopté une autre religion. C'est le cas en Afrique noire où musulmans et catholiques sont encore imprégnés des traditions animistes.
Les deux grands types d'animisme
Pour entrer en contact avec les esprits ou les divinités, deux solutions sont possibles : Soit ces êtres surnaturels permettent à un mortel initié de venir les rejoindre et de parler pour eux, soit ils descendent eux-mêmes sur terre. Dans le premier cas, il s'agit du "chamanisme", dans l'autre cas, c'est un animisme de "possession".
Le Chamanisme
Le chaman est un homme ou une femme qui grâce à une difficile initiation atteint le monde inaccessible aux hommes pour obtenir des dieux satisfaction. A la suite de rites complexes et l'absorption de breuvages, le chaman quitte sont corps et tombe en catalepsie pour intercéder auprès des divinités. Les amérindiens, les populations sibériennes pratiquent le chamanisme.
L'animisme de possession
Ce type d'animisme se trouve surtout en Afrique, mais il est également pratiqué par les Afro-américain. Il nécessite aussi l'intervention d'un initié, appelé souvent "sorcier". Celui-ci grâce à des rituels et des sacrifices obtient d'une divinité qu'elle descende dans le corps d'un adepte, qui est alors saisi de transes, ce qui permet au sorcier d'interpréter le message de l'au-delà .
La pratique du Vaudou des Afro-américains
Les esclaves africains déportés en Amérique du Nord ou du Sud ont apporté avec eux leurs traditions religieuses; notamment la religion du Vaudou. La pratique du Vaudou qui est faite à Haïti se distingue par de nombreuses références au catholicisme : Il est nécessaire d'être baptisé pour être complètement vaudouisant, la communion est une source magique de jouissance spirituelle et les fêtes du vaudou coïncident avec les fêtes catholiques. Mais le Vaudou n'est pas un mélange des deux religions, c'est un animisme marqué de pratiques magiques. [ Exercice de la magie ]. On dénombre environ 400 divinités vaudou appelées Ioa, elles ont chacune leur propre culte. La cérémonie commence à attirer la divinité, et quand l'atmosphère est devenue assez chaude, la divinité descend sur un membre de l'assistance provoquant la transe. On lui présente alors l'offrande destinée au Ioa qui est égorgée et dont le membre en transe boit le sang pour en absorber la force vitale. L'influence de la tradition vaudou touche une proportion considérable des Haïtiens.
L'enseignement de Jésus Christ et des apôtres n'ont rien à voir avec la tradition vaudou ou même avec aucune forme d'animisme pratiquée par ces populations. Le chrétien ne s'inquiète pas du lendemain, ni des phénomènes de la nature, il cherche le règne et la justice de Dieu. De plus, la parole de Dieu est totalement opposée à la pratique de la magie, quelle que soit sa forme. Lire Matthieu 6.25-34, Galates 5.19
Pour ne pas pratiquer toutes ces religions, que faire ?
Il faut mettre en pratique ce que Jésus Christ a dit à Nicodème qui est toujours d'actualité :
Voulez-vous voir le royaume de Dieu ?
La réponse se trouve dans l'évangile de Jean. Lors de son entretien avec Nicodème, Jésus dit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit : comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître ? Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit....
Evangile de Jean 3. 3-6
Lorsque Jésus parle de naître d'eau, il s'agit d'être baptisé [immergé] dans l'eau pour le pardon de ses péchés, afin de recevoir le Saint Esprit. Bien sûr cette condition n'a de valeur que pour celui qui croit en Jésus Christ et qui a une conscience à vouloir faire la volonté de Dieu.
